Un mois où le monde a brutalement changé ...
Un début de mois très ordinaire où les giboulées toulousaines nous ont rappelé que le temps de fin d'hiver était changeant et pouvait, dans la même heure, passer de l'orage au grand soleil, puis de la grêle à la pluie battante !
Une deuxième quinzaine de ce mois où nous sommes restés à Toulouse, confinés à la maison !
Moins frappés que les travailleurs, nous avons supprimé nos sorties, annulé le séjour parisien et les prochaines vacances grecques. Et poursuivi nos activités habituelles, ou presque.
Un mois où nous avons cuisiné, à deux mains ou à quatre, des recettes classiques (gratin de pâtes aux fruits de mer, poires épicées au vin rouge), revisitées (lasagnes), récentes (salade de choux de Bruxelles aux poires, Veau façon wok au curry rouge, bouchées de lapin à la moutarde), vintage (salmis de pintade, gâteau 6 œufs), inédites (pâtes crêmées au saumon, soupe paysanne au chou et au confit de porc), utilisant produits du congélateur et du placard !
Un mois où mes tricots ont bien avancé, grâce aux nombreuses séances en groupe, du début du mois, café-tricot hebdomadaire d'Auzielle, Tricot-frites de Labège. Pendant les journées passées exclusivement à la maison, j'ai retrouvé mes copines par skype interposé, et j'ai participé au #confinoknitalong lancé sur Instagram, par une amie parisienne.
Un mois où j'ai pris le temps de ressortir ma machine à coudre pour finaliser certains projets démarrés ou imaginés.
Un mois où nous nous sommes régalés de films récents (Merci Canal+), de documentaires (Merci Arte et France 5) et de belles séries : les derniers épisodes de Breaking Bad, les premiers de Better call Saul (le prequel de Breaking Bad), Bosch, l'inquiétante Black mirror, la désormais classique Young Sheldon, mais aussi sur Canal +, la nouvelle série inspirée par un roman de Roberto Saviano, Zerozerozero, ainsi que la huitième et dernière saison de Homeland.
Un mois où j'ai continué à avancer sur la reconstitution de nos arbres généalogiques avec de belles avancées dans le XVIIIème siècle et où nous nous sommes plongés dans les albums-photos de nos aïeux (ou plus prosaïquement les boîtes de chaussures et pochettes variées emplies de photos récupérées quand on a vidé les maisons) pour retrouver leurs portraits et en illustrer les arbres généalogiques.
Une quinzaine où le confinement a été l'occasion de retrouver de vieilles photos, de visionner ces cassettes VHS enregistrées dans les années 86-99, où on a retrouvé Marie tout bébé, faisant ses premiers pas et babillant ses premiers mots.
Un mois où je me suis traînée sur mes lectures ... A noter cependant l'excellent Surface d'Olivier Norek, Nagasaki d'Eric Faye et Richesse oblige d'Hannelore Cayre
Une quinzaine où j'ai pris conscience de l'importance des liens créés grâce aux outils virtuels : les mails croisés ou What's App avec l'Enfant et ma sœur, les Messenger avec des amies ou une de mes tantes, les Skype des tricoteuses du sud-est toulousain, la Masterclass cookies organisée par Melle Isabelle avec les cocottes du gang Facebook, les Zoom avec des amies du monde entier ... mais aussi pour alléger l'humeur, les vidéos-capsule de Liza, les vidéos de Tanguy Pastureau et de Tom Villa, le Journal du confinement d'Alexis le Rossignol ...