"Les menteurs"

Publié le 19 Avril 2006

Les menteursJ'ai terminé hier "Les menteurs" de Marc Lambron.

Son sujet, les retrouvailles 30 ans après de camarades de khâgne (Prépa Lettres) des années 70, m'intéressait, pour différentes raisons.

D'abord, le regard porté par l'auteur sur ses années de classe préparatoire au lycée du Parc, à Lyon, faisait écho à mon année de prépa HEC au lycée Pierre de Fermat de Toulouse à la même époque, de même que l'intégration dans une école parisienne.

Ensuite, parce que les vies des trois personnages principaux mettaient en lumière l'évolution de la société française de ces trente dernières années, regards différents portés par un proche du pouvoir politique, une journaliste (de mode) et une professeur de fac.

Et finalement, parce que la parfaite maîtrise de notre langue par l'auteur fait de ce roman un pur plaisir de lecture.

Voilà le "mot de l'éditeur" sur ce roman, copié du site de la FNAC :

Karine, Claire et Pierre ne se sont pas revus depuis leurs études en 1975 au lycée du Parc à Lyon. Les trois amis se retrouvent trente ans après, dans les jardins de l’Observatoire à Paris. Ils se sont aimés, ils se sont éloignés. Ils se sont endormis hippies, ils se sont réveillés yuppies. Claire, l’universitaire corsetée qui s’enflamme sur les campus, Karine, la papillonnante journaliste de mode, et Pierre, le normalien passé par les antichambres du pouvoir, racontent en récits intimes et croisés l’évolution d’une génération engagée puis désagrégée. Ce roman d’une époque dévoile les corruptions ordinaires du siècle. Désillusions, amours et mensonges sous Prozac colorent de noir et de rose la chronique de leur jeunesse évanouie.
L’université et la presse, la mode et la politique, la télévision et le sexe, les jeux du sentiment et les masques de l’ambition : ces « gueules cassées de l'amour » disent aussi une guerre impitoyable.
Marc Lambron, à la fois féroce pour son époque et tendre pour ses personnages, nostalgique mais lucide, nous entraîne dans la ronde : une danse sur les cendres du passé.

En rentrant hier soir, dans la voiture, j'ai entendu Marc Lambron parler de son nouveau roman (Une saison sur la terre) sur France Culture, dans l'émission de Jean Lebrun, Travaux Publics. Le thème principal de cet ouvrage ressemble à celui des menteurs, en plus autobiographique. Il va sans dire que je le lirai prochainement.

Rédigé par bill

Publié dans #Livres

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