Voilà une série de questions sur lesquelles je suis tombée au cours de mes différents entretiens :

- "Si vous pouviez recommencer votre vie à zéro, en quel personnage célèbre souhaiteriez vous renaître ?" (heu ...)

- le jour de France-Espagne :
"LE JURY (amusé) : un pronostic pour le match de ce soir ?
MOI : 2-0. Pour la France
LE JURY (rigolant) : S'il y a 2-0, ce sera pour l'Espagne !!"
on connait la suite ...

- "Vous avez fait du foot ???? [macho ...] (....) Convainquez-moi de monter une équipe de foot féminin."

- En oral d'anglais, on parlait des Antilles : "Ah, mais si un jour vous allez aux Antilles [là, il me fait un dessin de la Guadeloupe, puis de Marie-Galante], c'est à Marie-Galante quil faut aller ! Il n'y a jamais personne et c'est très beau, il y a de très belles plages !"

- "Quels sont les critères sur lesquels s'appuient les électeurs au cours d'un vote (présidentiel) ?"

- "Parlez-moi de l'Histoire des Etats-Unis" (je n'ai même pas pensé à nine eleven, honte à moi, mais je m'en suis sortie autrement et j'ai vite détourné la conversation :-)

Il y en a d'autres, mais sorties du contexte, c'est moins parlant ...

Le week end dernier, j'ai dévoré le dernier roman de Jean-Christophe Rufin paru en poche chez Folio : "La salamandre".

Ce livre raconte l'histoire de Catherine, une parisienne célibataire, presque cinquantenaire dont la vie - austère - est centrée sur ses activités professionnelles et la thésaurisation de ses revenus afin de ne plus se retrouver dans la pauvreté vécue dans son enfance.

Un jour, presque sur un coup de tête, elle part pour un mois de vacances au Brésil, chez des amis qui y sont installés.  Et là, sa vie bascule, elle dépasse  la seule vision d'un touriste en balade, rencontre l'amour, et change de vie.

Je ne vous en dirai pas plus pour  ne pas déflorer l'histoire davantage, mais ce livre est dérangeant et donne à réfléchir, comme tous les autres romans de JC Rufin.

Extrèmement bien écrit (JC Rufin a une prose exceptionnellement fluide et riche sans user de termes complexes !), j'ai trouvé "la salamandre" beaucoup plus abouti que ses ouvrages précédents, "Rouge Brésil" et "Globalia",  qui m'avaient pourtant emballée.

Comme d'habitude, je vous mets le 'mot de l'éditeur' récupéré sur FNAC.com :

Catherine, dont la vie s'organisait autour du travail avec la haine des dimanches, le secours de la télévision, l'affection d'un chat et l'usage fréquent de somnifères, tourne le dos à la France pour s'installer au Brésil. Dépassant sa condition de touriste, elle quitte l'univers des agences de voyages pour celui des favelas. La violence avec laquelle les gens se traitent entre eux ne lui est alors plus épargnée. Dans ce récit d'un parcours absolu, Jean-Christophe Rufin livre une tragédie moderne, où l'héroïne semble soudain obéir à une loi profonde qui la pousse à se détruire et à s'accomplir en même temps. À travers ce portrait d'une femme qui se perd et se découvre, l'auteur reprend aussi un thème qui lui est cher, celui de la rencontre entre les Occidentaux et leur tiers-monde fantasmé. Loin de la vitrine exotique et du mythe révolutionnaire, il va au-delà de la vision idéalisée, tout au moins " idéologisée ", du tiers-monde, vers un monde ambivalent, fait à la fois de richesse et de violence, repoussant et attirant.  

Cette présentation avait lieu sous une forme originale. Il s'agissait en effet, d'une installation de 250 m² en aluminium recouverte d'une dalle en verre et constituée de différents plans inclinés montant jusqu'à 1,20 m au-dessus du sol.
Plongée dans l'obscurité, cette vitrine horizontale intégrait maquettes, dessins, images 3D, webcam des sites en construction ou de l'agence, films et projections.
On se déplaçait sur cette dalle de verre avec des chaussons (sur-chaussures) anti dérapants !

Pour finir, nous avons ensuite visité la rétrospective 1933 - 1964 de David Smith, un sculpteur américain.

J'ai bien aimé l'une de ses premières œuvres intitulée la maison du soudeur (Home of the welder) :

La présentation en 'allées' chronologiques permettait de bien percevoir le travail de l'artiste et l'évolution de son art.

puis d'une usine italienne dans la série des Voltri :

témoignait de la diversité et de la maîtrise de sa création.

C'est étonnant qu'il soit si peu connu en France ...

Ce sont nos illusions qui créent le monde

L'éducation d'une fée, Didier Van Cauwelaert (2000)

Je viens de finir un conte moderne, avec un méchant, un enfant qui grandit en conservant ses rêves d'enfant, des adultes qui ne savent plus où ils en sont, ni ce qu'ils veulent et des fées qui résolvent leurs tracas. Le personnage central, Nicolas, est un peu naïf et nous plonge dans son monde un peu à part des autres, à l'image de son job : créateur de jeux pour enfants.

C'est une belle histoire :-) Je n'avais encore rien lu de Didier Van Cauwelaert (je découvre pleins de nouveaux auteurs en ce moment !!), mais j'en re-lirai !

Dimanche matin, nous sommes allés à Beaubourg, ou plus exactement au Centre Georges Pompidou. Bernard y était retourné en octobre dernier, moi ... pas depuis 7 ans !
Mon amie parisienne m'avait envoyé la semaine dernière la liste des 'Best of' des expos de l'été à Paris parue dans Télérama. Parmi celles-ci, deux se tenaient à Beaubourg .. On ne pouvait donc pas rater ça !

Après l'ascension par les escalators qui offrent une superbe vue sur les toits de Paris :

nous avons tout d'abord visité l'exposition " Los Angeles 1955 - 1985 Naissance d'une capitale artistique" .

Parcours chronologique, cette exposition présente l'évolution du monde de l'art à Los Angeles, petite ville provinciale des années 50 qui a peu à peu pris une part majeure dans la vie artistique nord-américaine et mondiale. Les œuvres, regroupées par 'famille', retracent également les évolutions politiques (Guerre du vietnam) et sociales (montée du féminisme)

Parmi les œuvres présentées, j'ai particulièrement aimé "Double Standard" de Dennis Hopper, repris pour l'affiche :

ainsi que "Chiaroscuro" du même auteur, qui mèle photographie et formes en bois.

J'ai retrouvé David Hockney (la dernière expo que j'avais vue à Beaubourg lui était consacrée !) , bien que l'œuvre retenue (Sunbather) ne soit pas ma préférée (j'ai un faible pour la série des Splash !)

J'y ai également découvert John Baldessari et son 'Teaching a plant the alphabet" dont vous pouvez voir un extrait ici ! Du même artiste,  le tableau 'Kiss / Panic' laisse une impression de malaise ...

J'ai également apprécié la vision originale donnée par Ed Ruscha du logo qui domine la Cité des Anges ...

Mais il y avait aussi :
- des installations, dont celle des "bottes"  qui complétait un mur de photographies,
- une  pièce bleue qui semblait nous absorber au bout de quelques instants,
- les cercles gris de Robert Irwin qui donnaient l'impression d'une illusion d'optique ...
- les œuvres féministes, ...

En bref, on y a passé deux heures passionnantes .... 

(à suivre pour les deux autres expos ! )  

Je vous avais déjà parlé des "Piliers de la terre" de Ken Follett ici, mais je l'ai fini maintenant !! J'ai beaucoup aimé lire ce livre, et j'aurais aimé qu'il n'ait pas de fin, malgré les 1050 pages :-)

L'histoire se déroule de l'an 1135 à l'an 1174 (mais avec des coupures de quelques années) en Angleterre, pendant la guerre civile (due à des problèmes de succession du trône).

On suit la vie d'une dizaine de personnages :
- Tom le bâtisseur et sa famille (la mère, Agnès, et les deux enfants, Alfred et Matha)
- Ellen et son fils Jack aux cheveux roux et aux yeux bleus qui vivent dans la forêt
- Philip (éclésiastique), et aussi un peu son frère Francis
- les Hamleigh (des tyrans) : les parents (une mère manipulatrice) et le fils William
- Aliena (le fantasme de tous les mâles du livre) et son frère Richard
- Waleran (un éclésiastique pas très net)

L'histoire se déroule autour de la guerre et des constructions de bâtiments religieux (vous ne verrez plus jamais les cathédrales comme avant, même si vous n'avez pas compris la moitié des mots utilisés dans le livre ... ce qui en soi n'est pas génant pour suivre l'histoire ;-)

Bref, c'est très très bien et je vous le conseille vivement !!

Après la matinée consacrée au Louvre, nous avons retrouvé Marie pour déjeuner (Pizza Hut place des Innocents, un monde fou qui se jetait sur le buffet de pizza comme s'ils n'avaient pas mangé depuis des jours et des jours ... ) puis faire quelques courses dans une FNAC Forum désertée (ils devaient tous être chez Pizza Hut !).
Nous avons ensuite laissée Marie finir ses courses et avons pris le RER B, direction Saint Denis - La Plaine, pour nous rendre au Stade de France !

Nous sommes de "vieux" habitués du Meeting d'athlétisme de Gaz de France, qui pour nous reste le meeting de Charléty, que nous fréquentions assiduement lorsque nous habitions la région parisienne.
En 1998, le Meeting a quitté Charléty pour le Stade de France, en 1999 nous avons quitté la région parisienne, et c'est seulement cette année que nous avons pu renouer avec cette tradition !
Comme "d'habitude", j'avais choisi des places près du sautoir à la perche ...  Souvenir des sauts de Sergueÿ Bubka frôlant les 6 mètres dans les années 90 ... Mais cette fois, ce sont des filles qui franchirent (ou pas) des barres allant de 4,21 m à 4,71 m ... voyez plutôt : 

Nous avons également pu assister à quelques courses [au moins des 400 m pour les voir passer une fois devant nous ... Mais je n'ai pas compris que la reine américaine (mondiale ?) du dopage ait pu être autant applaudie avant et après sa victoire sur le 100 mètres ... ] 

avec de faux romains qui nous enjoignaient d'applaudir ... (et ce,  pour faire la promotion de Ben Hur qui est programmé en ce lieu fin septembre ... Dans la même veine, le clou a été le tour "d'honneur" d'El Guerroudj sur le char de Ben Hur (!) à la fin du meeting !)

Nous étions aussi bien placés pour admirer les vols de javelot ... mais je n'ai pas réussi à en bien photographier un seul !

Notre week end parisien fut long (3 jours et demi )  mais si bien rempli et si dépaysant qu'on pourrait presque le qualifier de courtes vacances !

Samedi matin, nous avons réussi à visiter le Louvre, en échappant presque à la foule ... il suffit d'éviter les peintures italiennes, les 'grands formats' français du XIX^ème siècle et tout ce qui s'apparente de près ou de loin au Da Vinci Code !  

Sans l'avoir vraiment programmé, nous avons pu y prolonger nos vacances romaines ....

1 / en admirant l'une des deux sculptures du Bernin exposées en France 

(l'autre est un buste de Louis XIV qui se trouve à Versailles), les sculptures romaines du Bernin sont par là !

2/ en retrouvant les esclaves de Michel Ange qui auraient dû faire partie de la composition gigantesque du tombeau du pape Jules II qui ne comporte "que"  Le Moïse, et les Esclaves (conservés à Paris et à Florence), Michel Ange ayant été prié de décorer le plafond d'une chapelle ... qui devint Sixtine depuis !

Toute naïve, j'ai été faire un tour sur les Champs en fin d'aprem, n'imaginant pas qu'il y aurait déjà tant de monde ... Il y avait un bruit continuel de klaxons, pleins de drapeaux et de maillots bleus (parmis lesquels se perdaient quelques maillots bleus ... italiens).

Passez une bonne soirée, en espérant que la journée du 09 Juillet reste dans l'Histoire Footballistique comme l'a été celle du 12 Juillet il y a huit ans ...

Une petite pensée pour les parents de mon amoureux ... qui habitent en Italie !!

Dès la reprise de nos vacances à l'étranger, en 1990, j'ai pris l'habitude de raconter nos vacances en agrémentant le texte de souvenirs : billets d'entrée dans des parcs ou musées,  menus de restaurants, descriptions d'hôtels, plans, tickets de caisse, emballages de bonbons et photos ...  

Pendant quelques années, j'ai écrit ces "souvenirs de vacances" bien après notre retour, m'aidant de notes prises, des papiers accumulés et de ma mémoire.

Depuis 1998, j'ai choisi de tenir un journal de bord pendant nos vacances, et au fil des ans, j'ai amélioré ma technique ...

Je note donc au fil de l'eau ce que l'on voit, ce que l'on visite, mes impressions, ...  en profitant pour écrire des pauses dans des jardins ou des cafés ou bien des retours à l'hôtel en fin d'après midi ou de soirée.

Parfois lors de pauses plus longues, je dessine (malheureusement pas très bien  !) et colorie aux crayons aquarellables ...

Je garde de la place pour y coller des photos (tirages 6*8 réalisés chez FNAC.com) pour illustrer nos visites.

Puis, je brode une couverture à ce cahier ...

Voilà quelques vues du cahier que j'ai réalisé pendant notre voyage romain de mai dernier :

la couverture du cahier (brodée en Soie Atalie Santa Fe sur lin gris clair, modèle free du Web : Tesori d'Italia et lettres du livre de Marjorie Massey)

la visite du Château Saint-Ange :

celle des Musées du Capitole :

celle des Thermes de Caracalla :

et celle de l'église St Praxède aux superbes mosaïques